Commémoration du 11 Novembre

La cérémonie marquant le 88ème Anniversaire de l'Armistice mettant fin à la guerre de 1914 - 1918 sera célébrée le samedi 11 Novembre à partir de 11 heures.

11 h00 : Rassemblement devant le Carré Militaire au cimetière. Allocutions et dépôt de Gerbes.
11h30 : Rassemblement devant le monument aux Morts. Allocutions et dépôt de Gerbes.
Avec la participation des Anciens Combattants, de l'Ensemble Musical, de la Chorale, des Enfants des Ecoles de Sciez, des Sapeurs Pompiers et Jeunes Sapeurs Pompiers, du Conseil Municipal.
Toute la population est invitée à s'associer à cette importante manifestation qui se terminera
par le traditionnel verre de l'amitié. L'année dernière la célébration du 11 Novembre coïncidait
avec l' inauguration du Carré Militaire au cimetière. Une cérémonie à laquelle participait
le Sous-Préfet de Thonon, les représentants de la Gendarmerie et de la Douane.

Retour sur le 11 Novembre 2005 lors de l'Inauguration du Carré Militaire

La célébration du 87e anniversaire de l’armistice de la guerre 14/18 fût précédée par l’inauguration du carré militaire au cimetière de Sciez. Délégué à la mémoire du monde combattant par le Conseil Général de Haute Savoie, Bernard Néplaz avait indiqué que l’édification de ce carré militaire fut envisagée il y a quelques années, à la suite d’une demande formulée par les représentants locaux du souvenir français. Du temps fut nécessaire pour accomplir ce projet. Aujourd’hui, au moment d’être inauguré, le monument abrite sept sépultures et trois places restent disponibles pour accueillir de nouvelles demandes, avait précisé l'orateur. Dans son discours, le maire, Jean-Luc Bidal, avait remercié tous ceux qui ont œuvré pour réaliser ce carré militaire, et tout particulièrement son prédécesseur Bernard Néplaz. L’édile a rappelé que la commune avait ressentie le besoin, après d’autres, de dédier un lieu clairement identifié au cœur du cimetière, où reposent ceux qui pour l’amour de la patrie ont rencontré la mort, ceux qui au-delà de leurs différences, leurs engagements, avaient compris que la liberté ne se discute pas, ne se quémande pas. Remerciant les initiateurs de ce projet, le Sous-Préfet avait déclaré qu’une telle inauguration était rare et exceptionnelle, en ajoutant qu’il voyait dans cette réalisation, un lieu de mémoire authentiquement inscrit dans la vie d’un village, des familles et des enfants. Ce lieu vrai, avait précisé le sous-préfet, doit permettre de faire le lien entre souvenir, mémoire et conscience. Le devoir de mémoire, a poursuivi l’orateur, doit se commuer en devoir de savoir et doit permettre de dire la vérité de l’histoire, afin de mieux comprendre le présent et de préparer l’avenir. Concluant son propos, le représentant de l’Etat avait déclaré, « vous leur avez rendu justice, appuyons nous sur eux pour que mémoire rime avec devoir ».