Compte-rendu (Presse)
de la séance du Conseil Municipal du Vendredi 12 Octobre 2007

Le conseil a décidé l’octroi d’une subvention exceptionnelle 2007 d’un montant de 52800 € au profit de l’association Bas Chablais & Jeunes. Considérant le recours gracieux présenté par le Sous Préfet de Thonon et entendu explications de monsieur le Maire, les élus ont annulé une délibération du 27 juillet 2007 portant décision de déclassement du chemin rural dit « des Mouilles » sis à Chavannex. Le conseil a par ailleurs donné pouvoirs au Maire de passer et signer avec la société Clear Channel France une Convention de concession de mobilier publicitaire urbain.

Le conseil donne également pouvoirs au Maire de passer un avenant à la convention « surveillance 2007 de la plage » convenue avec le SDIS, le dit avenant fixant le coût définitif de la surveillance de la plage à 16 610,10 € pour une prévision initiale de 17 877,27€. Les élus municipaux décident d’autre part, du principe de rachat au SYMAGEV de la parcelle B 5177 au cas où l’Etat n’autoriserait pas réalisation d’une aire d’accueil des gens du voyage sur ce tènement.

Le débat principal de la soirée portait sur la prescription de la révision du PLU et de la définition
des modalités de la concertation :

Le document a vieilli dit le maire, il a besoin d’être toiletté avec des objectifs d’accompagnements de dessertes urbaines, la régularisation de l’emplacement des gens du voyage, le repérage d’un troisième site scolaire. Des enjeux suffisamment forts qui justifient une révision précise l’élu. Cette révision demandera du temps, 2 à 3 ans environ, autant dire que cette décision engagera la prochaine équipe municipale quelle qu’elle soit. Selon Jean-Luc Bidal, cette révision devra se faire au-delà des obligations légales de concertation, une consultation régulière du public sera effectuée à chaque nouvelle étape pour que la population comprenne le sens et l’esprit qui a guidé ce travail. Aujourd’hui la marge de progrès à faire, doit porter sur la vivabilité du quartier, dit le maire, si nous devons orienter nos jeunes vers l’acquisition d’appartement, nous devons faire en sorte qu’ils s’y sentent bien. Une part importante du débat tournait autour de la densification de la population, selon Bernard Néplaz, « l’arrivée massive de population fait que la densification de toute façon, se fait, alors, précise t-il, elle se fait d’une manière sauvage ou elle se fait d’une manière maîtrisée, et c’est la l’objet du PLU ». « Lorsque l’on impose une surface minimum de construction sur un terrain donné, derrière, s’inquiète Claude Bidal pour l’opposition, on fait monter le terrain et on spécule ». Pour Gaston Lemmelet, autre membre de l’opposition, « le problème est de savoir si l’on va vers la ville ou si l’on garde cet esprit de village ». Aujourd’hui, déclare le maire, la population arrive, ce qu’il faut voir finalement c’est de savoir là où l’on va avec les conséquences mais aussi les conséquences si l’on ne fait rien. Je ne sais pas, ce que cela donnerait une fois que l’on aura travaillé mais je visualise parfaitement ce que cela donnera si l’on ne travaille pas, conclut le maire.