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            Jeanine 
                Henry-Suchet,  
                Commission Culture et Patrimoine 
                  | 
          
        
         
        Le 
          Théâtre du Guidou :
          Des rencontres musicales et artistiques, une 
          ambiance conviviale
          
          Le petit Théâtre de Sciez, inauguré au cours de 
          l'été 2004, a changé de nom : on le nomme désormais 
          
          'Théâtre du Guidou' et non plus 'Maison de l'Image' pour 
          éviter toute confusion 
          avec les diaporamas faits sous ce dernier titre dès avant la 
          rénovation de la salle.
          Il s'est acquis en quelques mois une clientèle fidèle, 
          attirée par des spectacles de qualité, 
          par la chaude ambiance de cette salle rouge et bleu sombre et par le 
          bar étroit où l'on s'entasse 
          à l'entracte pour manger une assiette gourmande chablaisienne 
          et boire un verre de vin.
        Au 
          cours de l'hiver dernier, la compagnie Art Lyrique en Chablais a conquis 
          le public avec 
          ses 3 cabarets lyriques : Comédie Musicale, grands airs d'Opéra 
          et Mélodies Européennes 
          ont enthousiasmé les mélomanes avertis mais aussi les 
          débutants, initiés par les commentaires spirituels 
          de la très médiatique Sylvie Brunet-Fontaine. Cette compagnie 
          a organisé aussi deux cabarets philo musicaux, animés 
          par Michel Bottaro, philosophe et musicien, et 3 concerts 
          où l'on a pu applaudir le grand pianiste François Killian, 
          le jeune violoniste virtuose Christian Danowicz, 
          enfant de Thonon et sa compagne du conservatoire de Varsovie, Aleksandra 
          Bougaj.
          
          Pour la saison 2005-2006, les 3 chanteurs d'Art Lyrique en Chablais 
          : Anna Maria Danowicz, David Roubaud 
          et Hans Conraths, nous promettent des soirées tout aussi passionnantes 
          : d'abord 
          un concert de sonates le 12 novembre, où nous retrouverons Killian 
          et Danowicz, suivi 
          le 3 décembre par une soirée philo où Michel Bottaro 
          mènera un débat sur 'Philosophie et Religion', illustré 
          
          au piano-jazz par Jean-Yves Poupin. Les 3 chanteurs seront réunis 
          pour une 'Soirée Mozart' animée par Sylvie Brunet-Fontaine 
          le 28 janvier, un spectacle 'Poisson d'Avril et facéties lyriques', 
          
          le 1er avril. Une 'Nuit Broadway', avec le concours de solistes de l'ensemble 
          musical dirigés par Frédéric Commaret le 24 juin, 
          sera sans doute couplée avec la nuit de la musique.
          Le Foyer Culturel organise pour sa part au théâtre du guidou, 
          les 14 et 15 janvier, un week-end 
          de films muets illustrés au piano par Joël Forrester, ainsi 
          que plusieurs soirées de ciné-club...
        Les 
          premières 'Rencontres de théâtre musique et Chanson' 
          ont eu lieu la dernière semaine d'août. Imaginée 
          par la Compagnie Patrick Coubia et soutenue par la Mairie, l'Office 
          de Tourisme et le Foyer Culturel, 
          la manifestation s'est déroulée sur une semaine et a donné 
          l'occasion à plusieurs troupes 
          de théâtre de présenter chaque soir des spectacles 
          de grande qualité.
        L'inauguration, 
          présidée par Jean-Luc Bidal, maire de Sciez, associée 
          au vernissage de l'exposition 
          des oeuvres du marionnettiste et sculpteur René Gréloz, 
          a réuni de nombreux élus de la région.
        Les 
          spectateurs ont particulièrement apprécié une soirée 
          Prévert, délicieusement illustrée 
          par les deux comédiennes du 'Théâtre de la Mauvaise 
          Tête' de Marvejols, le concert tzigane 
          de Pascal Perrier et William Garçin, le 'Théâtre 
          sans Animaux', sketches de Jean-Michel Ribbes 
          qui invitent à franchir la porte de l'imprévisible, très 
          bien joués par la Cie Art Scénic,
          de Thorens-les-Glières et la célèbre pièce 
          'Le Premier' d'Israël Horowitz, interprétée 
          avec brio par les comédiens du Théâtre du Torrent, 
          d'Annemasse.
          
          Sur le plan financier, même si l'équilibre budgétaire 
          n'est pas totalement atteint pour cette première année, 
          
          la pérennisation de la manifestation est souhaitée, et 
          nécessaire si l'on en juge 
          par l'enthousiasme du public et les nombreuses réactions positives 
          entendues ici et là pendant 
          le déroulement du festival. Les prochaines Rencontres auront 
          probablement lieu un peu plus tôt 
          dans le mois, en Août 2006, et proposeront chaque soir en plus 
          des spectacles programmés, 
          une rencontre entre artistes et public.
        Le 
          Jardin d' Eden : une comédie d'un auteur Scièzois
          Le 
          bonheur est-il en maison de retraite ? Une salle enthousiaste, saisie 
          par le rire et l'émotion, n'était pas loin de le penser 
          lors des représentations du Jardin d' Eden au CAS de Sciez, 
          en décembre 2005.
        La 
          comédie de Jeanine Henry Suchet décrit la vie en MAPAD 
          de quelques pensionnaires encore valides 
          en de courtes scènes qui sont autant de petits sketches. Fou-rire 
          lors des apparitions 
          d' Eve, en fofolle qui roule à toute vitesse dans son fauteuil 
          de paralytique, en récitant poèmes 
          et chansons, ou lors des récriminations de la vieille Amélie 
          qui croît toujours qu'on l'a volée. Emotion lorsque Gilberte, 
          ancienne résistante,évoque l'arrestation de son frère 
          à noël 1943 : un court film 
          en noir et blanc surgit alors, gros plans de visages, ébauches 
          de dialogues par touches successives, 
          comme les images d'un souvenir trop douloureux pour être dit explicitement. 
          Rire à nouveau lors 
          des consultations de film porno sur le web, tendresse de la relation 
          amoureuse qui s'ébauche entre Jeanne 
          et Marcel... Les puits de lumière d'éclairages précis 
          cisèlent l'excellent jeu des acteurs, 
          des projections créent un décor imaginaire, les dates 
          d'un calendrier défilent, marquant le temps 
          qui passe, le peu de temps qui reste : une mise en scène originale 
          où l'on reconnaît la patte particulière 
          de Patrick Coubia et de son complice Joël Perriand.
          Cette comédie douce-amère a été lue en public 
          comme une pièce 'coup de coeur' en avril 2004 
          par le théâtre de la Huchette à Paris puis a été 
          créée à Thonon et Sciez, et s'est jouée 
          
          avec le même succès à Ville-La-Grand en octobre 
          2005.
        Jeanine 
          Henry-Suchet, Commission 
          Culture et Patrimoine