L’Atelier Théâtre du Foyer Culturel de Sciez présente : « JALOUSIES »

C’est autour de l’écriture de Sacha GUITRY, ANOUILH, MARIVAUX, LORCA, SARTRE et celle aussi des élèves comédiens qu’est née la création de ce spectacle présenté par l’Atelier Théâtre de Sciez. Un florilège de textes classiques et contemporains où la JALOUSIE se conjugue à toutes les sauces littéraires...

PROGRAMME
(Extraits des œuvres présentées au Théâtre du Guidou ce Vendredi et samedi à 20h30)

« LA REPETITION OU L’AMOUR PUNI » , Jean Anouilh

Afin de surprendre ses invités, Monsieur le Comte répète un spectacle librement inspiré d’une pièce de Marivaux. La Comtesse fait partie de la distribution ainsi que la belle Hortensia, maîtresse du Comte mais très appréciée par la Comtesse qui ne se gène pas, elle aussi, de prendre de jeunes amants. Ces « petits débordements privés » font partie de ce petit univers frelaté et ricanant sous ses soies jusqu’à l’apparition de Sylvia, petite âme pure et inaccessible qui doit interpréter le rôle de Lucile. Hortensia n’apprécie pas du tout l’arrivée de cette jeune et jolie personne.

« HUIT CLOS », Jean-Paul Sartre.

Trois personnages se retrouvent à leur mort dans une même pièce. Il s’agit de Garcin, journaliste, Inès, employée des Postes et Estelle, une riche mondaine. Ils ne se connaissent pas, viennent de milieux très différents, ne partagent ni les mêmes conditions ni les mêmes goûts. Dans cette scène, Estelle se maquille, mais elle n’a pas de miroir pour se voir. Estelle a besoin d’un miroir pour être sûr d’exister pour de vrai. Inès lui offre d’être son miroir et Estelle accepte                                    mais elle est à la fois intimidée et attirée par Inès. Estelle voudrait bien que Garcin la regarde et qu’il lui dise qu’elle est belle. Mais Garcin ne veut pas, il veut être pour lui-même. Inès est jalouse de lui parce qu’Estelle veut le conquérir et réclame son attention…

«  LES SERMENTS INDISCRETS’ , Marivaux.

Un valet et une soubrette (Lisette) ,  qui ont intérêt à ce que leurs maîtres ne se marient pas, entretiennent en eux la sainte horreur du mariage. Lucile a engagé Damis à faire la cour à sa sœur Phénice. Damis obéit, et Phénice prendrait cette cour au sérieux, si un valet ne l’avertissait à temps, et ne lui faisait remarquer que Lucile et Damis s’adorent, et ne sont séparés que par un sot amour-propre. Quant aux parents, ils sont prêts à unir Phénice et Damis, puisqu’ils paraissent se convenir. Mais Lucie se met en travers ; elle cherche à persuader  sa sœur qu’elle ne sera pas heureuse avec Damis, et celle-ci, qui en veut un peu à Lucile de l’avoir exposée à s’éprendre du jeune homme, s’amuse à la tourmenter….

« LA MAISON DE BERNARDA », Fédérico Garcia Lorca.

Dernière pièce de Garcia Lorca écrite dans les prisons franquistes avant son exécution.
À la mort de son mari, Bernarda Alba, enferme ses cinq filles qui ont entre 20 et 39 ans pour un deuil de 8 ans. Celles-ci désirent la liberté et l’amour qui leur sont refusés depuis tant de temps. Angustias, l’aînée est fiancée à Pépé le Romano, le plus beau garçon du village. Ces fiançailles entraînent le désir et la jalousie chez ses sœurs, les passions se réveillent, notamment l’amour d’Adela pour Pépé. La Poncia, gouvernante de la maison doit gérer cette situation conflictuelle prête à exploser.

« MERE SUPERIEURE BIS », Jean-Noël Guillouet, Patrick Coubia.

Sœur Eléonore et sœur Marie-Noëlle ont fait vœu de chasteté. Au couvent où elles se sont retirées, elles attendent la nomination de leur nouvelle Mère Supérieure que le Père Angelo doit choisir parmi les religieuses de sa congrégation. Sœur Eléonore et sœur Marie-Noëlle sont les premières auxquelles le Père Angelo propose ce poste tout en se gardant bien de les en informer individuellement. Cette promesse faite à l’une et à l’autre va plonger ces deux sœurs dans un quiproquo qui va semer le trouble dans leur esprit…

« LA GIFLE », Sacha Guitry.

Un monsieur, un peu mufle, fait une cour pressante à une jeune femme, tandis que le marie joue aux cartes dans une pièce voisine : exaspéré par la résistance de la femme, il la gifle. Le mari, attiré par le bruit, croit que c’est sa femme qui a giflé l’importun, ni lui ni elle ne le détrompe. Mais l’amant crie l’erreur et exige en réparation de rendre la claque, soit au mari, soit à la femme…

DISTRIBUTION :

Séverine CLAP, Lucile DE GREGORIO, Nicolas DE GREGORIO, Odile DEMOLIS, Aristide DEULHA, Françoise GUILLOUET, Jean-Noël GUILLOUET, Victoria LATYPOV, Emilio LOZANO, Gaëlle MACAIGNE, Marina REALE-LADEN, Sophie RENARD, Marion TAMANO.

REGIE : Patrick COUBIA