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ACTUALITE
Une commémoration qui rassemble
chaque année beaucoup de monde
Le discours du Maire Jean-Luc Bidal
Le Conseil Municipal
 
 
Jean-Luc Bidal et Bernard Neplaz
 
Les Portes-Drapeaux
 
Message du Président de la République
lu par Jean-Pierre Eme
 
 
Le Maire honoraire lors de la remise
des diplômes d'honneur
 
REPORTAGES TV
1/2 Vidéo de la cérémonie du 11 Novembre 2011
 
2/2 Suite de notre reportage TV
 
INFOS LOCALES - SAMEDI 12 NOVEMBRE
 
Commémoration du 11 Novembre
Anniversaire de l'Armistice mettant fin à la guerre de 1914 - 1918
 
Les élèves des classes des Buclines et des Crêts participaient à la cérémonie
 
Remise des diplômes d'honneur aux combattants de l’armée française 1939-1945 :
Robert Ducret, Fernand Gantin, Jean Gausset.
 
Anciens Combattants,Sapeurs Pompiers et Jeunes Sapeurs Pompiers
 
Rassemblement devant le Carré Militaire au Cimetière
 
L' Ensemble Musical et la chorale de Sciez

 

 
 
Remise des diplômes d'honneur aux combattants
de l’armée française 1939-1945 
Robert Ducret, Fernand Gantin, Jean Gausset.
Discours de Mr Bernard Neplaz Maire honoraire
 
Pour diverses raisons il ne nous avait pas été possible de remettre l'an dernier le « Diplôme d'honneur aux Combattants de l'Armée Française 1939-1945 » aux trois récipiendaires que nous allons honorer aujourd'hui, selon le principe « Mieux vaut tard que jamais ».
Deux d'entre eux appartiennent à la génération des 39-40, cette guerre qui commence officiellement le 2 septembre 1939 et qui se termine par l'armistice du 25 juin 1940.
Reconnaissons-le, cette première partie de la deuxième guerre mondiale a souvent été occultée par les événements qui ont suivi, notamment par la Résistance. Nous avions déjà à Sciez corrigé un peu cet oubli en commémorant les combats de Narvik et de Namsos. La cérémonie d'aujourd'hui nous permet d'évoquer un autre aspect du conflit. Pour des raisons qu'il serait trop long de rappeler ici, il faut se souvenir que durant 8 mois, il ne se passa pratiquement rien sur le front à tel point que cette période fut appelée la « drôle de guerre ». Et la vraie guerre si l'on peut dire ne dura que du 10 mai au 25 juin, un mois et demi seulement, au terme de laquelle la France capitula par la voix du nouveau chef de l'Etat.
De là une légende, disant que l'armée de 40 ne s'était pas battue, à la différence de celle de 14-18 qui avait tenu bon. La réalité est bien différente. En 6 semaines, l'armée française a perdu plus d'hommes qu'à la même période à Verdun. Comme devait le souligner le Général de Gaulle, c'est la force mécanique supérieure de l'armée allemande, avec ses blindés et ses avions qui a enfoncé les lignes françaises et britanniques. L'armée classique, infanterie et artillerie notamment, a fait plus que son devoir. En honorant aujourd'hui deux de ces combattants, Robert Ducret et Fernand Gantin, c'est aussi le souvenir de tous leurs camarades que nous saluons et des cinq combattants de Sciez tombés durant cette période.
 
  Vous Robert Ducret, classe I940, engagé volontaire par devancement d'appel le 27 octobre I938, vous êtes sous les drapeaux quand la guerre éclate. Vous la terminerez dans le 5ème régiment de Dragons en octobre 1940 avec le grade de Brigadier: Au nom du Ministre des Anciens Combattants, Monsieur le Maire va vous remettre votre Diplôme.
Robert Ducret
   
 
Vous Fernand Gantin, classe 1937, appelé au service militaire en novembre 38, vous êtes également sous les drapeaux quand la guerre éclate. Affecté à l'artillerie de montagne, 4ème batterie de Grenoble, installée en Tarentaise, vous serez cité à l'ordre du Régiment en tant que «Conducteur de tracteur habile et d'un très grand sang-froid à effectuer des manoeuvres de force très délicates et des transports de matériel dans des conditions très difficiles ». Cette citation vous vaut l'attribution de la Croix de guerre. Au nom du Ministre des Anciens Combattants, Monsieur le Maire va vous remettre votre Diplôme.
 
Fernand Gantin
   
 
Dans la France trahie, occupée, des hommes vont se lever, répondant notamment à l'appel du Général de Gaulle. La Résistance prend de plus en plus d'ampleur en particulier parmi les plus jeunes. Jean Gausset est de ceux-là. C'est dans l'Indre, son département d'origine qu'il rejoint un maquis de l'Armée Secrète et tout aussitôt signe un engagement dans les FFI, les Forces Françaises de l'Intérieur.
 
Jean Gausset
  Ici, à Sciez, et plus globalement en Haute Savoie, le grand public a une connaissance assez précise des événements de la Résistance. On connaît moins la suite, c'est-à-dire les combats que va mener l'Armée française reconstituée, notamment en Alsace. La présence de Jean Gausset va nous en donner l'occasion.Jean et ses camarades des maquis de l'Indre sont incorporés dans le 5ème bataillon de Chasseurs à Pied. C'est en Alsace, dans le secteur de la ville de Than où ont durement combattu ses aînés en 14-18, que ce bataillon va affronter l'ennemi, dans un froid épouvantable du 27 janvier au 4 février. Le bilan sera très lourd pour le bataillon avec 12 tués, 15 disparus, 56 blessés évacués et 65 malades également évacués.
  Jean Gausset, en hommage à votre courage et en mémoire de tous vos camarades disparus Monsieur le Maire au nom du Ministre des Anciens Combattants va vous remettre votre diplôme.