Hemingway et la génération perdue : conférence de Janette Prost avec Jean-Claude Reynaud à l’accordéon Jazz au Théâtre du Guidou ce samedi 12 Novembre à 18 heures.
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| Le Paris des années folles qui suivirent la première guerre mondiale, Paris, où l’alcool coule à flot pour les gens fortunés, est alors le centre intellectuel du monde. Les femmes ont raccourci leur jupe, fait couper leurs cheveux. Ecrivains et artistes fréquentent les cafés de Montparnasse, les librairies américaines, le salon de Gertrud Stein, rue de Fleurus.. Amoureuse de la peinture, Gertrude achète les toiles de Matisse, Cézanne, Picasso. De jeunes américains de talent se retrouvent chez elle, fuyant la puritaine Amérique et sa prohibition. Ils ont souvent été soldats en 1918 : Hemingway est l’un deux , engagé à 19 ans, grièvement blessé en 1918. Il est l’ami de Fitzgerald, de Man Ray, mais aussi d’écrivains français comme Gide, Blaise Cendrars. Il prend fébrilement des notes qui seront publiées bien plus tard dans son « Paris est une fête ». Puis il vivra d’autres aventures en Espagne, en Afrique, dans les Caraïbes. Il reviendra à Paris avec les troupes du général Leclerc. Prix Pulitzer en 1953 pour « le vieil homme et la mer », prix Nobel de littérature en 1954, ce grand sportif, chasseur et pêcheur ne peut supporter la déchéance physique aux approches de la vieillesse. Il se tire une balle dans la tête en 1961, avant son 62ème anniversaire, il y a exactement 50 ans... |
