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INFOS LOCALES - LUNDI 5 AVRIL 2010
   
ACTUALITE
Georges Charrière-Grillon
 
 
REPORTAGE TV
Visionner la vidéo de la conférence
(Enregistrement 3 Avril 2010
 
 

Conférence sur les Allobroges :

Samedi 3 avril le Théâtre du Guidou affichait complet à l'occasion de la conférence de Georges Charrière-Grillon qui a captivé l'auditoire en évoquant Les Allobroges. Une animation organisée par l'AMCA pour le 150ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France. Le conférencier a ainsi raconté la véritable histoire de ce chant et le groupe « Lou Reclan du Chablais » a chanté les extraits caractéristiques des différentes versions.

On ignore souvent que « Les Allobroges », cet hymne patriotique chanté dans les école, comporte divers couplets anti français, car il fut écrit par le journaliste libéral J.M. Dessaix, opposé au régime totalitaire de Napoléon III.

Lou Reclan du Chablais
Le groupe « Lou Reclan du Chablais" a interprété plusieurs versions
Une autre version « les malheurs du Paysan », explique le vote en masse pour la France du 22 avril 1860 : après 5 ans de mauvaises récoltes liées à une petite glaciation, le peuple mourait de faim et espérait un mieux être de sa grande voisine…. Ainsi le référendum populaire entérina les accords passés en sous main par les princes. Cette version fut écrite par Basile Démolis, vicaire patoisant de Sciez, qui garda prudemment l’anonymat car son clergé était favorable au royaume Sarde, ancien duché de Savoie…
Les paroles furent reprises, 20 ans plus tard, par la poétesse Amélie Gex (à l’occasion d’une nouvelle période de mauvaises récoltes) et c’est à elle qu’on attribua la paternité ou maternité de la chanson.
Les frères Biolley ont interprété une version
Les frères Biolley ont interprété l'une des versions des Allobroges
 
[+d'infos sur ce sujet]
150ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France
En avril 1860, les Savoyards pour la première fois de leur histoire,
participaient à un référendum et votaient en masse pour devenir français.
Claude Mazar, professeur agrégé d'histoire, nous rappelle
les circonstances de cette page historique
[Consulter l'article de Claude Mazar]