Projet de réforme des rythmes scolaires :
les élus locaux se mobilisent [PAZM]

Le projet d’aménagement des rythmes scolaires proposé par le SISAM se heurte à un avis défavorable du directeur  académique, les élus locaux sont déterminés et se mobilisent pour faire aboutir leur projet. Celui-ci a été élaboré au terme d’un travail fastidieux avec  de nombreuses réunions organisées depuis une année entre les élus des 3 communes du SISAM (Sciez, Anthy, Margencel), les directeurs d’établissements scolaires et les représentants des associations de parents d’élèves.

Le projet présenté par le SISAM chargé de concrétiser sur le terrain ces aménagements est une proposition qui permettrait de terminer l’école deux fois par semaine à 15h00 et de proposer des activités de découvertes de 15h00 à 16h30. Une mission effectuée  avec deux équipes d’animateurs qui travailleraient soit sur l’école des Crêts, soit sur l’école des Buclines, soit sur l’école de Margencel et celle d’Anthy.

Cette  proposition a reçu dernièrement un avis défavorable du directeur  académique car celle-ci, selon lui, poserait des difficultés pour la gestion des personnels. L’acceptation ou non du projet par le Conseil Supérieur de l’Éducation sera rendue publique le 13 février prochain. Pour donner davantage de chance à leur projet, les représentants du SISAM et les élus locaux se mobilisent. Ils ont organisé il y a quelques jours, une réunion publique d’information au CAS de Sciez pour expliquer clairement ce projet. Ils ont ensuite reçu en mairie de Sciez, au lendemain de la réunion publique, Mme Lefebvre-Puech, inspectrice d’académie pour lui apporter un complément d’information.

Ensuite, les élus locaux ont rencontré ce lundi à Annecy, Mr Bovier,  directeur académique des services de l’éducation nationale pour  s’expliquer sur l’intérêt de leur projet. Enfin, les élus locaux devaient  rencontrer en mairie de Sciez ce vendredi après-midi le sénateur Jean-Claude Carles pour solliciter son aide dans ce dossier. Les élus n’écartent pas l’idée de saisir le ministre de l’éducation nationale si leur proposition devait être retoquée le mois prochain par le Conseil Supérieur de l’Éducation. Cette instance consultative est composée de représentants des personnels, des usagers et des partenaires de l'État dans l'action éducative parmi lesquels des élus des collectivités territoriales.