Peu après leur arrivée sur place, Manuela et Jean-Philippe ont du gérer le management, recruter du personnel et diriger l’équipe au jour le jour. Ils ont également été amenés à réparer ce qui ne fonctionnait pas dans le dispensaire mais aussi rechercher des partenaires pour trouver de l’argent afin de pouvoir payer les salaires. Il a fallu au départ, trier et déballer du matériel resté dans des cartons, envoyé par Alliances Missions Médicales et pas encore ouvert, prendre ce qui était nécessaire pour le dispensaire, revendre ce qui ne l’était pas. Nous sommes venus, nous même également avec des dons de matériels dont on savait qu’ils en avaient besoin. Lors de notre arrivée, dit Jean-Philippe, il y avait deux consultations par jour au dispensaire, pour arriver en moyenne à la fin de l’année à une vingtaine.

Enfin, nous avons trié les médicaments, 10 000 d’entre eux ont été jetés car périmés depuis 2008, et en avons acheté de nouveaux. Lors de leur conférence, Manuela et Jean-Philippe ont livré à l’assistance de nombreuses anecdotes et répondu ensuite à plusieurs questions. Leur projet a été encadré particulièrement par deux associations : la Délégation catholique pour la coopération et Alliances Missions Médicales. Au terme de cette année de coopération, Manuela et Jean-Philippe Lambert sont pleinement satisfaits, ce fut disent ils, pour eux et leurs 3 garçons de 8 ans, 5 et 3 ans, une expérience parfaitement réussie et enrichissante.