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ACTUALITE
4L Trophy 2014
le plus grand raid humanitaire étudiant d’Europe fêtait cette année sa 17ème édition
4L Trophy 2014
Dylan et Baptiste à Marrakech
 
INFOS LOCALES - LUNDI 3 MARS 2014
4L Trophy : de retour de Marrakech,
Dylan Bourgeois et Baptiste Dévès racontent leur expédition


Le 4L Trophy qui a eu lieu du 13 au 23 février dernier a rassemblé plus de 1400 équipages, il est à ce jour le plus grand raid humanitaire étudiant d’Europe. Départ de Poitiers, puis direction Gibraltar pour prendre le bateau avant de parcourir les pistes marocaines. En tout,  près de 6000 kilomètres à parcourir en 10 jours dans une mythique Renault 4L pour à l’arriver fournir du matériel scolaire à de nombreux enfants dans le besoin. Une belle aventure, à laquelle ont pris part Dylan Bourgeois de Sciez  qui a fait équipe avec l’ardéchois Baptiste Deves, tous deux sont étudiants en 2ème année de DUT Génie Thermique et Energie à l’IUT 1 de Grenoble. De retour à Sciez, les deux étudiants font le récit de ce beau voyage, ils évoquent les meilleurs moments mais aussi les galères, les rencontres avec les populations, la solidarité de ce raid étudiant, etc…
4L Trophy 2014
 

Partis  de Poitiers, les concurrents ont  traversé la France et l'Espagne pour enfin arriver à Algesiras au premier campement.« L'ambiance tout au long du raid et chaque bivouac était animé » raconte Dylan et Baptiste, « Algesiras fut le premier rassemblement avec toutes les 4L et l'organisation, ce fut également le lieu du premier briefing ». Ensuite les concurrents ont pris le bateau en direction de Tanger et la route en direction du premier bivouac au Maroc à Boulajoul, ils sont passés à proximité de Rabat et Meknes. "Ce bivouac fut le plus rude", précise l’équipage chablaisien, "nous avons même réussi à trouver de la neige à proximité, sur un sommet".

Par la suite Dylan et Baptiste ont passé 2 nuits au bivouac de Merzouga, ils ont pu ensuite  remettre tout le matériel scolaire aux organisations sur place. La journée qui fut sans doute l’une des plus sensationnelles, selon les deux aventuriers,  fut celle où ils sont allés installer leur pompe à eau solaire à proximité de la ville de Rissani. « Nous avons installé le matériel dans un collège où les professeurs et les élèves étaient très motivés et intéressés par notre projet. Pendant l'installation nous avons expliqué aux élèves le fonctionnement de cette pompe à eau solaire sur un tableau ». Nous avons été accueillis comme des rois et avons partagé avec eux le bonheur et la joie que nous a procurée l'installation de notre pompe à eau  solaire.


Voir le reportage réalisé par l'organisation du '4L Trophy'
"Les jours suivants consistaient aux 2 jours d'étapes marathon où nous devions nous débrouiller pour nous orienter sur environ 100 km de piste, direction Ouarzazate puis sur environ 200 km jusqu'à Marrakech. Nous étions 5 voitures d'amis à se suivre et nous avons dormi à la belle étoile au milieu de nulle part. Cette soirée fut mémorable. Une grande piste désertique au milieu des montagnes!" se souviennent Dylan et Baptiste. Après leur arrivée  à Marrakech, les deux concurrents soulagés de ne pas être tombés en panne, ont pu  retrouver de la famille et des amis  et profiter de la place 'Jemaa el Fna', de la ville et de l'hôtel. La soirée de clôture à Marrakech fut également magnifique témoignent les deux étudiants qui ont ensuite pris la route du retour le lendemain matin.
 
4L Trophy 2014
4L Trophy 2014
4L Trophy 2014
Après 3 jours de route intense, Dylan et Baptiste, sont  arrivés chez eux, des souvenirs pleins la tête. Ils se souviendront longtemps de leurs rencontres  avec des Touaregs, des populations berbères, les enfants marocains et les nombreux équipages du raid, une très belle aventure qui leur a permis par ailleurs de découvrir la fameuse gastronomie marocaine. Pour les deux étudiants le bilan du  ‘4L Trophy’ est très positif, « un raid solidaire ou l’entraide est vraiment présente, nous en gardons des souvenirs magnifiques » assurent Dylan et Baptiste. Une participation exemplaire et beaucoup de chance pour l’équipage qui n’a pas eu à subir  de grosses pannes, aucune réparation importante n’a été nécessaire, malgré les nombreux kilomètres de piste avalés et toutes  les bosses  percutées.