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Jacqueline Neplaz Bouvet-Guy-Scarpetta
Jacqueline Neplaz-Bouvet Pdte A.F.M.D., dt 74
et le conférencier Guy Scarpetta
 
Public-Conference-Guy-Scarpetta-120316
Une partie de l'assistance

 

 
INFOS LOCALES- MARDI 15 MARS
 
La Mémoire du train fantôme :
Une conférence-débat de Guy Scarpetta
Samedi 12 mars, au théâtre du Guidou les Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation accueillaient Guy Scarpetta, écrivain, auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages (romans, essais, livres de critique d'art).
L'écrivain est co-président de l'Amicale des déportés résistants du Train Fantôme, qui s'est vouée, depuis 1993, à faire sortir de l'oubli cet épisode mal connu de la seconde guerre mondiale, dont elle a su rassembler les survivants, plus de 45 ans après l’événement.
 
(Guido, Editions Gallimard, 2014)
Le dernier roman de Guy Scarpetta (Guido, Editions Gallimard, 2014) retrace en détail la vie de son grand-père, un antifasciste italien exilé en France, qui avait pris part à la Résistance, et fut l'un des passagers de ce sinistre convoi. Un roman où beaucoup de choses sont imaginées, mais où tous les faits sont rigoureusement vrais. Sa conférence évoque les différentes étapes de l'incroyable histoire du Train Fantôme, et brosse un portrait de plusieurs des résistants qui y furent enfermés. Il parle aussi de son livre, de la longue enquête qu'il a menée pour l'écrire, et de la difficile question de la transmission, jusqu'à aujourdhui, de tout un pan de l'histoire de la Résistance et de la déportation, qui n'a guère trouvé dans la mémoire officielle la place qui devrait lui revenir.
 
Guy-Scarpetta-120316
Qu'est-ce que le « Train Fantôme ›› ?
L'un des derniers convois de déportation, en France, qui mit deux mois, pendant l'été 1944, depuis son premier départ de Toulouse, pour atteindre sa destination, Dachau. Cela, au moment même où la France se libérait, où sous l'action conjointe des maquis et de l'aviation alliée, un peu partout les ponts sautaient, les rails étaient sabotés, les voies ferrées coupées.
Logiquement, ce train (où les déportés étaient entassés dans des wagons à bestiaux, dans des conditions de transport épouvantables) n`aurait jamais dû parvenir à Dachau. Les femmes du convoi furent envoyées à Ravensbrück, les hommes les plus valides transférés à Mauthausen ; les autres, les plus nombreux, sont demeurés à Dachau.
Le convoi était essentiellement composé de plus de 700 résistants, de toutes les nationalités d'Europe, livrés par la police française aux occupants. Parmi eux, plus de 60 femmes. Toutes les tendances de la Résistance étaient présentes au sein de ces détenus.
Un très grand nombre d'entre eux (plus de la moitié) étaient des combattants d'origine étrangère, des immigrés, luttant pour la libération de leur pays d'accueil. Parmi eux, les Espagnols étaient les plus nombreux. Deux mois : aucun train de déportation n'a mis si longtemps à accomplir son trajet ; mais aucun convoi, non plus, n'a compté autant d'évasions (près de 200 au total), favorisées tout au long du parcours par les cheminots.
 
 

   
 
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